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02/10/2007

Pourquoi un nouveau Groupe Politique au Conseil de Paris ?

e7c613bb7840f3803c14f194a9368592.jpgVous avez pu apprécier les raisons pour lesquelles j’ai du quitter le groupe UMP au Conseil de Paris.
Privée de toute information du groupe duquel j’appartenais depuis 7 ans et au sein duquel j’ai travaillé en toute loyauté, j’ai décidé de le quitter. Je devais ainsi rejoindre le rang des non inscrits.
J’aurai continué à intervenir sur de nombreuses délibérations mais me serai trouvée à la portion congrue, notamment sur les communications du Maire de Paris.
Or, constituer un groupe politique donne des moyens, des moyens humains bien sûr mais surtout du temps de parole sur les temps forts des débats du Conseil de Paris. Et cela, j’en étais privée depuis presque un an.
A titre d’exemple, notre groupe politique « Paris Libre » a ainsi eu 20mn de temps de parole sur le plan climat, une question d’actualité, et 10mn sur la rentrée scolaire.
Se priver de ce temps d’intervention pour défendre les intérêts de nos concitoyens pourrait s’avérer irresponsable voire répréhensible
C’est pourquoi, j’ai accepté de constituer un Groupe politique avec 5 autres élus.
Un groupe fragile certes, tant de part sa composition que du fait que 5 est le nombre minimum de participants.
Mais aussi un groupe fort, car il est Libre, libre d’intervenir, libre de se réunir, libre d’avoir une position et de la défendre, libre de continuer à faire valoir ses convictions et ses valeurs.
ET c’est ainsi que je veux achever ce mandat qui m’a été confié.

A cet effet, je vous joins en annexe la charte, rédigée en réelle concertation et consensus par chacun de ses membres.
Je travaille depuis longtemps ainsi, c’est ainsi que j’ai mené avec mes amis ma campagne législative et c’est ainsi que je continuerai à travailler.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

Veillez trouver ci-après le charte du Groupe Paris Libre du Conseil de Paris

Charte de Paris Libre.pdf 

 

29/09/2007

Mercredi 26 septembre 2007, j’ai démissionné du Groupe UMP au Conseil de Paris

La meilleure des explications, vous la trouverez en lisant la lettre que j’ai adressé à Mme Françoise de PANAFIEU, Présidente de ce Groupe.

Mon appartenance à ce Groupe ne se résumait plus qu’à un nom de plus sur une feuille ou dans un tableau. C’est pour moi plus qu’insuffisant et c’est donc autrement que j’ai décidé de pouvoir continuer à m’exprimer librement.

 

 

 

Dominique Baud

 Conseiller de Paris

 Elue du 15è arrondissement

 

 

COPIE      Madame Françoise de PANAFIEU

Présidente du Groupe UMP-Conseil de Paris

4 rue de Lobau

75004 PARIS

 

                                  Paris, le 26 septembre 2007

 

Madame la Présidente,

 

 

Début juin dernier, j’ai été suspendue de l’UMP, avec l’interdiction d’utiliser de quelque manière que ce soit le sigle de l’UMP et de me prévaloir de l’appartenance à notre mouvement. Ma faute consistait à avoir maintenu ma candidature aux élections législatives, dans la 13ème circonscription de Paris.

 

En juillet 2007, vous m’expliquez que ma suspension de l’UMP n’avait pas de lien avec mon appartenance au Groupe UMP au Conseil de Paris et que cela justifiait le prélèvement de ma cotisation mensuelle.

Mais pour autant, vous ne m’avez pas conviée au séminaire que vous avez organisé le 5 juillet dernier, ni même aux réunions de préparation du Conseil de Paris de ce même mois.

En septembre, l’histoire se répète. Vous ne m’avez pas davantage invitée à participer, comme l’ensemble des élus de Paris à vos séminaires, celui du 20 septembre… annulé, ni de celui de ce jour. De même, aucune convocation ne m’est parvenue, pour participer à la réunion de préparation du Conseil de Paris qui s’est tenue lundi dernier.

 

Mes courriers et mails sont restés sans réponse, de même que ceux adressés dans le même temps à Philippe GOUJON, Président de la Fédération UMP de Paris.

 

Suspendue de l’U.M.P… sans doute jusqu’après les élections municipales, mais selon vous, toujours membre du groupe U.M.P au Conseil de Paris, je ne suis pourtant plus conviée aux manifestations et réunions de travail de ce groupe auquel j’appartiens toujours.

Par contre, vous acceptez toujours que je valorise le groupe que vous représentez, par ma présence (séances du Conseil, commissions, jury, CA….) mon travail et mes cotisations.

 

Vous comprendrez donc, Madame la Présidente, que je ne saurais rester plus longtemps dans cette ambiguïté.

 

C’est pourquoi, devant un tel déni de démocratie, je vous informe par la présente de ma démission de votre groupe à compter de ce jour.

 

 

Je vous prie d’agréer l’assurance de mes sentiments distingués.

 

 

Dominique BAUD

22/07/2007

Enfance & Famille

Dominique Baud

 Conseiller de Paris

 Elue du 15è arrondissement

 

 

Conseil de Paris

des 16 et 17 juillet 2007

 

Intervention de Mme Dominique BAUD

 

 

 

Département de Paris : Direction des Ressources Humaines

RH2007-22G : Chèque Emploi Service Universel Garde d’enfants

 

 

Monsieur le Président,

 

La Ville de Paris propose par ce projet de délibération, d’ouvrir le bénéfice du Chèque emploi service universel pré financé à l’ensemble de ses agents, pour participer aux frais de garde de leurs jeunes enfants jusqu’à leur troisième anniversaire.

 

En effet, préalablement, les aides de la ville en faveur de ses personnels en matière de petite enfance n’étaient ouvertes qu’aux seuls agents résidant à Paris, et ayant un enfant accueilli dans un établissement de la ville.

Ainsi, seuls 1410 agents bénéficiaient d’une aide sur 6.500 agents concernés.

Le chèque Emploi Service Universel Garde d’enfants, va ainsi se généraliser auprès des agents de la ville, quelque soient le mode de garde agrée utilisé et la commune de résidence.

 

Si cette décision est beaucoup plus équitable et de ce fait se justifie, il n’en demeure pas  moins qu’elle a un coût.

Je vous remercie donc de bien vouloir nous donner une estimation du coût de cette mesure pour l’année à venir.

 

Réponse de Mme Olga TROTSIANSKY, adjointe au Maire de Paris, chargée de la famille et de la petite enfance (en l’absence de M. DAGNAUD, adjoint au maire de Paris chargé des Ressources Humaines)


Ce sujet a déjà été évoqué au sein du Conseil Municipal. François DAGNAUD a déjà donné des réponses. C’est une bonne nouvelle puisque ainsi tous les agents de la ville vont pouvoir en bénéficier, par cette généralisation à l’ensemble du personnel.

Je souhaite aussi porter à la connaissance de Mme BAUD, que le CESU va pouvoir être utilisé par les parents comme moyen de paiement dans toutes les crèches municipales de la ville à partir de septembre. Pour la question sur le Budget, elle ne sait pas… (dommage… c’était la question….) Elle me répondra par courrier.

 

 

***********

 

 

Département de Paris : Direction de l’action sociale, de l’Enfance et de la Santé

ASES-07-366G: Attribution d’une subvention de fonctionnement de 5.000 euros à l’association « Ecole des Grands-parents Européens «  située 12 rue Chomel, 75007, au titre de 2007.



Monsieur le Maire,



Cette délibération s’inscrit tout à fait dans ce qu’il est utile et important de faire pour lutter efficacement contre l’isolement des personnes âgées.

 

Son objet est de favoriser la relation intergénérationnelle entre des grands parents et leurs petits enfants, et de valoriser le rôle et la fonction des grands parents, dans la famille, dans la société mais aussi au sein de l’Europe.

 

Son objet est aussi de sortir de leur isolement des personnes âgées sortant peu de chez elles, en créant un lien social avec de jeunes adultes, et ce par le jeu, la conversation, les échanges, ce qui a Paris est essentiel.

Il faut donc encourager ces initiatives et ces actions.

 

 

Réponse de Mme Gisèle STIEVENARD, adjointe au Maire de Paris chargée des Affaires Sociales (En l’absence de  Mme Danièle HOFFMAN-RISPAL, adjointe au Maire de Paris chargée des personnes âgées)


Madame BAUD a dit tout le bien qu’elle pensait de cette association. J’approuve ses propos et ne peux que vous inviter à voter cette délibération.

 

 

Dominique BAUD 

19/07/2007

Conseil de Paris des 16 et 17 Juillet 2007 : Voirie, circulation, sécurité, stationnement...

Dominique Baud

Conseiller de Paris

Elue du 15è arrondissement

 

 

Conseil de Paris des 16 et 17 juillet 2007

Intervention de Mme Dominique BAUD

 

 

aef1a45ea8893f9df7c335266e61fb14.gifDVD 2007 115 – Direction de la voirie et des déplacements

Approbation du programme 2007 d’aménagements de sécurité des carrefours.

 

Monsieur le  Maire,

Cette délibération a pour objet de contribuer à Paris, avec le concours de la région Ile de France, à améliorer la sécurité routière et notamment à aménager les carrefours où l’accidentologie est constatée.

Cette délibération fait état notamment d’une volonté de vigilance particulière aux accidents ayant impliqué des piétons.

Ces préalables posés, je m’étonne donc que le carrefour des rues Lecourbe et Théophaste Renaudot ne fasse pas partie de la liste des sites à aménager dans le 15ème arrondissement.

En effet, ce n’est pas faute de l’avoir signalé aux autorités de la ville, ou faute aux commerçants du secteur et notamment de la pharmacienne, bien placée pour recevoir les blessés, d’avoir insisté sur la dangerosité des lieux.

C’est pourquoi je vous remercie de bien vouloir examiner cette demande comme urgente et nécessaire, afin de donner, par un feu fixe ou clignotant, des ralentisseurs ou autre aménagement de voirie à votre convenance, plus de sécurité à ce carrefour, et notamment au profit des piétons.

 

Réponse de M. BAUPIN, adjoint au Maire de Paris, chargé de la voirie :

Merci pour cette suggestion.

Ce programme est arrêté avec le concours des Maires d’arrondissement et nous verrons donc avec le Maire du 15ème, pour 2008.

On ne mettra pas forcément un feu, car ce n’est pas forcément ainsi qu’on améliore la sécurité. En effet, il faut faire ralentir les automobilistes et un feu au vert, les conduit plutôt à accélérer.

Mais sur le fonds… Pas de désaccord.

 

 

*************

 

 

PP 2007– 0065 : Préfecture de Police

Aménagement de l’immeuble sis 186 Avenue Jean Jaurès (19ème), en vue de la création d’une fourrière et de l’installation de divers services opérationnels, techniques et logistiques de la préfecture de police.

 

Monsieur le  Maire, Monsieur le Préfet de Police

Au-delà de cette délibération qui consiste à déplacer les fourrières implantées dans le 19ème arrondissement, mais sur des terrains appartenant à la ville de Paris nécessitant des opérations de rénovation urbaine, sur un terrain récemment acquis par le ministère de l’intérieur, je souhaite ici interroger M. le Préfet de Police, sur le fonctionnement même des fourrières et l’enlèvement des véhicules.

En effet, si j’approuve totalement une mise en fourrière, en journée, pour tout véhicule occupant un passage piétons, une place réservée aux handicapés, un trottoir, voire une place de livraison, j’ai du mal à comprendre le dynamisme des véhicules de mise en fourrière la nuit.

A plusieurs reprises dans le 15ème arrondissement, j’ai surpris des enlèvements en masse, rue de la Convention, rue de Vaugirard, avenue Félix Faure, et ce entre 1 heure et 2 heures du matin.

La cible étant les emplacements livraison occupés la nuit.

J’avoue ne pas comprendre cette énergie déployée à de telles heures où ces véhicules ne dérangent personne.

Ce d’autant que de plus en plus, des propositions se multiplient pour demander l’occupation des places de livraison par les automobilistes, aux heures de fermeture des commerces, soit le soir, la nuit et les jours fériés.

Je vous remercie de vos réponses sur ce sujet.

 

 

Réponse de M. Le Préfet de Police de Paris :

Les enlèvements de nuit sont normaux car ils sont souvent justifiés car les véhicules gênent les sorties des parkings.

Mais les forces de police procèdent à ces enlèvements avec discernement et rigueur.

Ceux qui les subissent n’ont pas respecté la réglementation et notamment, il est interdit de se stationner sur une aire de livraison.

De même que ces véhicules peuvent gêner en étant garés sur les trottoirs.

 

17/07/2007

Bruits de couloir...

2007b3ba4c0b678d7137852ba02a6beb.jpgAujourd’hui, 16 juillet 2007, Conseil de Paris.

 

A l’occasion du budget, les tribunes publiques sont pleines….

 

Tant mieux, cela montre l’intérêt pour le fonctionnement de notre municipalité.

 

Et voilà qu’au moment du déjeuner, quittant l’hôtel de ville, je prends l’ascenseur. Deux dames attendent comme moi, mais en faisant des commentaires sur ce qui vient de se passer.

« Et oui, quand le droite est pour, la gauche est contre et c’est toujours comme cela. C’est cela la politique. C’est tous les mêmes. La place doit être bonne pour que même un avocat… veuille faire de la politique. Ce qui les intéresse tous, c’est l’argent et les honneurs. C’est tout. »

 

Voilà exprimée l’image qu’ont de nous les Parisiens, voire l’image qu’ont les Français de la classe politique.

 

Et quelle opinion auraient-elles eu en constatant combien la présence des élus se réduisait dans la journée. Tout le long de l’après-midi nous étions entre 1O et 15 « à droite » et entre 20 et 25 « à gauche »…

 

Difficile de vouloir convaincre que tous les élus ne sont pas les mêmes, qu’ils n’ont pas tous le même comportement, que certains y croient vraiment et ont un véritable esprit altruiste envers leurs concitoyens, que certains travaillent vraiment avec conviction et refusent cette opposition systématique et particulièrement contreproductive.

 

Et après… ils veulent des élus de proximité…

Mais votent pour des étiquettes. Mais en fait, pourquoi en est-on là? Si un élu conteste une décision de son « camp », c’est de la critique. Si on critique, c’est qu’on n’est pas docile. Si on est pas docile, on est vite rejeté.

Comment faire comprendre, même à ses « amis » que la critique constructive est un facteur de crédibilité et surtout un signe d’intelligence et de courage.

 

Dominique BAUD

 

Conseiller de Paris

 

14/02/2007

Echo du conseil de Paris

Conseil de paris des 12 et 13 février 2007

SG 2007-19 : Observations définitives arrêtées par la Chambre Régionale des Comptes d’Ile de France sur la gestion de la petite enfance pour les exercices 2000 et suivants.

Monsieur le Maire, chers collègues,
A la lecture assidue de ce document je voudrais pouvoir vous dire que je suis satisfaite de ce que j’ai lu.
C’est vrai et faux en même temps.
C’est vrai car tout ce que je dénonce avec persévérance depuis bientôt 6 ans s’y trouve consigné.
C’est faux, car pour les familles qui attendent désespérément un mode de garde, je suis encore plus inquiète pour l’avenir.

Les conclusions de ce rapport sont sans appel :

  • Malgré les effets d’annonces, 67% des enfants de moins de 3 ans bénéficiaient d’un mode de garde en 2001 contre seulement 64 ;5% en 2005. Si les offres d’accueil collectives ont augmenté, les offres d’accueil individuel ont diminué, il n’y a donc pas eu de compensation.
  • La Commission Départementale d’Accueil des Jeunes Enfants, instance de réflexion, de conseil, de proposition et de suivi concernant toutes les questions relatives à l’organisation, au fonctionnement et au développement des modes d’accueil des jeunes enfants et à la politique conduite en faveur des jeunes enfants dans le département n’a pas été instituée. La ville l’a substituée par un Conseil Consultatif des Familles, mais ce dernier rencontre des problèmes de gestion et sa composition est différente de celle prévue par les textes. En effet, les services de l’état sont absents et les associations sont sous représentées. C’est un Non-Respect flagrant du code de l’action sociale et des familles.
  • Fin mars 2005, le taux de réalisation net de la ville de Paris en terme de création de nouvelles places de crèche n’est que de 46%. Il serait, au conditionnel, puisque ce sont les chiffres établis uniquement par les services de la ville et donc non contradictoires, de 71,4% à la fin de mars 2006.
  • Les offres au profit des enfants handicapés sont très insuffisantes
  • Les décalages promis sur les horaires d’accueil, soit un décalage de une demie heure le matin et d’une demie heure le soir, soit De 7h30 à 8h le matin et de 18h30 à 19h le soir n’ont pas été mis en place par la ville, dans les crèches collectives municipales. Seules les crèches associatives répondent à cette demande (il convient de préciser que c’est souvent d’ailleurs une condition qu’exige la ville dans les contraintes de subvention). Pour le reste, cette dernière se sert des structures déjà existantes des horaires décalés des structures hospitalières qui ont ouvert quelques places sur la ville.
  • Les charges de personnel sont très importantes. Les 35heures, les 60 jours de congé annuel pour chacun des membres du personnel compliquent la situation. Même Mme TROTSIANSKY le reconnaît dans le journal 20 minutes du 23 janvier dernier. La pénurie du personnel est récurrente, les effectifs réels étant très inférieurs ou effectifs budgétaires. Cette pénurie étant d’ailleurs accentuée par de nombreux mouvements sociaux et un fort taux d’absentéisme.
  • Le suivi de chaque établissement en matière d’effectifs réels en relation avec le nombre d’enfants accueillis et d’absences semblerait être respecté mais la direction de la famille et de la petite enfance ne procède à aucune vérification régulière, ce qui est un peu léger lorsqu’il s’agit de la sécurité de très jeunes enfants.
  • Les documents budgétaires transmis n’ont pas permis un réel contrôle. De nombreuses conventions des crèches associatives avec la ville bénéficiant de locaux mis à disposition par la ville ne sont pas toujours valides.
  • La ville a souvent remplacé la mise en place d’un document pré-établi obligatoire, par un document interne, établi de façon non contradictoire.
  • Le comité de pilotage n’a pas été mis en place. Ce travail contradictoire entre la ville et la CAF a été remplacé par le comité de suivi dirigé par Mme TROTSIANSKY. Vous avouerez qu’il puisse manquer d’impartialité.

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